Oui au mariage pour toutes et tous

Conformément à son appel en faveur du ” droit au mariage pour tous les couples ” dans le programme électoral de 2019, notre Parti appelle à voter Oui au ” mariage pour tous “. “Pour notre parti, il est tout simplement évident que les couples de même sexe doivent avoir les mêmes droits que les couples de sexe différent et pouvoir se marier civilement”, déclare Gavriel Pinson, président du PST-POP. Ainsi, le comité central du parti a décidé à l’unanimité de voter pour.

Avec le “mariage pour tous”, l’inégalité de traitement actuelle sera éliminée. Rien ne change pour le mariage entre une femme et un homme. Le Conseil fédéral et le Parlement recommandent également de voter oui lors de la votation du 26 septembre 2021. Sur la base de nombreux avis juridiques, le Conseil fédéral et le Parlement suisse ont décidé qu’aucune modification de la Constitution n’était nécessaire pour le “mariage pour tous” et qu’une modification législative était la bonne solution. De plus, l’article 14 de la Constitution fédérale suisse (BV) stipule : “Le droit au mariage et à la famille est garanti.” Le genre ou l’orientation sexuelle ne sont mentionnés nulle part. Les milieux religieux conservateurs et de droite ont lancé le référendum contre le projet de loi pour des raisons absurdes. Il faut donc voter sur l’égalité des droits pour les couples homosexuels et bisexuels.

Oui à l’initiative 99%

Le Parti du Travail dit un Oui convaincu à l’initiative 99%. Cette décision a également été prise à l’unanimité par le Comité central. L’inégalité des richesses en Suisse augmente depuis des années. Aujourd’hui, les 1% les plus riches possèdent plus de 43% des actifs totaux. L’un des principaux moteurs de cette évolution est le revenu du capital, c’est-à-dire les dividendes, les bénéfices des actions et les intérêts, qui font entrer chaque année des milliards dans les poches des plus riches.

L’initiative veut enfin imposer plus équitablement ces revenus non liés aux prestations : les revenus du capital supérieurs à 100 000 francs devraient être imposés 1,5 fois plus que les revenus du travail. Avec les dix milliards de recettes fiscales supplémentaires, les revenus faibles et moyens doivent être soulagés, soit par des réductions d’impôts, soit par une extension du service public.

Les 300 plus riches ont pu doubler leur fortune au cours des dix-sept dernières années, passant de 352 milliards à l’inimaginable 707 milliards de francs. À titre de comparaison, une infirmière devrait travailler pendant plus de 100 000 ans pour atteindre la richesse de ces multimilliardaires. Il aurait fallu qu’elle commence à travailler pour un salaire environ 40 000 ans avant que les gens n’émigrent d’Afrique. La répartition de la richesse existante est une question politique, donc une conséquence logique de la représentation des intérêts au parlement – et donc une partie de la lutte des classes.

“Tous ces faits prouvent que des changements fondamentaux et radicaux sont nécessaires”, souligne Gavriel Pinson, président du PST-POP. Il ne s’agit pas seulement de réformer la politique fiscale ou l’économie, mais de changer la société. Ce faisant, le PST-POP s’appuie sur les fondements du marxisme. Notre objectif est de construire une société nouvelle, socialiste. Cela implique de nationaliser les secteurs essentiels de l’économie (notamment les banques et les assurances).

Mais nous ne voulons pas nous arrêter là. Notre idéal est une société communiste, c’est-à-dire une société sans classes dans laquelle la vie a un sens pour tous, dans laquelle l’exploitation de l’homme par l’homme, la domination et l’aliénation sont abolies et l’équilibre écologique est rétabli.

Parti Suisse du Travail

Début septembre 2021