Le Parti du Travail condamne fermement l’évacuation, par la police genevoise, des étudiantes et étudiants qui occupaient pacifiquement leurs lieux d’études que sont l’Université et l’HEPIA.
Alors que nous assistons depuis des mois au massacre de la population de Gaza, nous tenons à saluer la réaction des étudiantes et étudiants qui, par leur mobilisation, font preuve de détermination, de solidarité et d’humanité.
Nous dénonçons par contre le Conseil d’État genevois qui n’a toujours pas donné suite à la motion M-2996 adoptée par le Grand Conseil le 1er mars dernier, lui demandant d’intervenir auprès du Conseil fédéral pour tout entreprendre afin de faire cesser le génocide en cours à Gaza.
Le fait que ce même gouvernement choisisse d’envoyer la police pour évacuer l’Université et l’HEPIA, ainsi que la volonté du Conseil d’État et de la droite de restreindre drastiquement le droit de manifester pour les organisations syndicales et politiques, dénotent une dérive autoritaire très inquiétante et très dangereuse pour les droits démocratiques de la population genevoise.
Nous tenons également à signaler ici, à quel point nous sommes déçus de l’action de la cheffe de la Police, Mme Kast, que nous avions pourtant soutenue lors du deuxième tour des élections cantonales. Nous appelons le PS et les Verts à se positionner clairement pour le droit de manifester, pour la reconnaissance des droits du peuple palestinien et pour des sanctions contre le gouvernement de Netanyahu.
Dans ce contexte, le Parti du Travail réitère son plein soutien aux étudiantes et étudiants qui se mobilisent contre le génocide de la population de Gaza et dénonce un gouvernement qui choisit la force contre sa propre jeunesse plutôt que d’œuvrer pour la paix en Palestine.
Genève, le 14 mai 2024
Tobias Schnebli,
Président du Parti du Travail