De l’augmentation des inégalités et du coût de la vie au réchauffement climatique qui fait rage, des violences sexistes et racistesàla montée de l’extrême-droite en Europe, sans oublier la multiplication des guerres et le retour de la course aux armements, la situation actuelle est alarmante ! Toutes ces crises sont le fruit d’un capitalisme qui exploite les individus et ravage la planète. Alexander Eniline, candidat au Conseil national et président du PST-POP, prévient : “Si on n’arrive pas à obtenir de changements radicaux, le monde deviendra bien pire d’ici 10-15 ans. Les réponses proposées par les partis gouvernementaux, acquis au capitalisme, sont loin d’être à la hauteur des problématiques actuelles”.
Pour répondre à ces multiples enjeux, la coalition Ensemble à Gauche entend porter, des luttes sociales au Parlement fédéral, des propositions concrètes et ambitieusesqui permettent à la fois d’amorcer dès maintenant l’urgente transformation écologique et sociale nécessaire pour faire advenir une société plus égalitaire et solidaire.
Dans la continuité du travailentamé par solidaritéS, le DAL et le Parti du Travail,en lien avec les mouvements sociaux, la coalition Ensemble à Gauche continue à poser les jalons d’une autre manière de faire de la politique qui se reflète dans la composition des listes pour le Conseil national (12 candidat-es) et pour le Conseil des Etats (2 candidat-es), non seulement paritaires en termes de genre, mais aussi très jeunes (les deux candidat-es au Conseil des Etats ont pas plus de 35 ans, et plusieurs de nos candidat-es au Conseil national ont moins de 25 ans), diverses au niveau des situations professionnelles (assistant-es sociaux-les, enseignant, artisan, etc.) et des luttes.
Notre slogan “On n’a plus le temps, créons le changement” manifeste l’urgence de mener une politique ambitieuse et cohérente.Les incendies, sécheresses et inondations monstres se multiplient dans le monde et après la canicule de ces dernières semaines qui n’est qu’un avant-goût d’évènements extrêmes qui vont s’intensifier et se multiplier, et ainsi dégrader les conditions de vie de la population et celles des générations futures. Dans le même temps, le Conseil fédéral prévoit 5,3 milliards pour le développement du réseau d’autoroutes, ce qui va fortement accentuer notre dépendance aux énergies fossiles. Guillaume Thion, assistant social et candidat au Conseil des Etats (SOL), détaille les mesures à prendre pour bifurquer au plus vite : “Nous défendons l’arrêt de toute extension du réseau autoroutier et le développement de la mobilité durable. Nous proposons également un revenu de reconversion écologique pour accélérer la transformation écologique, et concernant l’énergie, nous demandons un contrôle public sur l’utilisation des ressources essentielles avec une tarification progressive des prix de l’énergie et de l’eau avec une base gratuite pour les besoins vitaux. Enfin, nous souhaitons la transformation d’UBS-Crédit Suisse en service bancaire public afin de permettre le désinvestissement des énergies fossiles et le financement de la transition.”
Il n’y a pas d’écologie sans lutte contre les inégalités, car ce sont les plus riches et les grandes entreprises qui émettent bien plus d’émissions de gaz à effet de serre que le reste de la population, et à l’inverse les plus pauvres et les populations du Sud global qui en feront les frais.Comme le rappelle, Jessica Pini, de nombreuses personnes ne peuvent vivre de leur salaire en Suisse, dans les secteurs de la restauration, du nettoyage, de la vente ou de l’agriculture parmi bien d’autres, sans compter les retraité-e-x-s qui ont travaillé et cotisé toute leur vie mais dont les rentes sont insuffisantes. Jessica Pini, travailleuse sociale et candidate au Conseil national et au Conseil des Etats (PDT), mentionne nos priorités : «Un salaire minimum de 4’500.- indexé à l’inflation, et des rentes-vieillesse à 4’500.- également, pour une vie digne et sans corde au cou à la fin du mois et ainis affronter un coût de la vie qui ne fait qu’augmenter!»
Hausse continue des primes-maladie, logements hors de prix, augmentation des coûts de l’énergie : la vie chère est une réalité pour une part toujours plus grande de la population. Des changements s’imposent, comme le développe Christian Zaugg, enseignant retraité et président du DAL : «Alors que les caisses-maladies ont accumulé des réserves gigantesques, et qu’elles dépensent des sommes faramineuses dans le marketing pour attirer des assuré-e-x-s, nous défendons une caisse-maladie unique et publique, qui rembourse et avec des primes en fonction du revenu.» Les frais de santé mentale, soins dentaires et ophtalmologiques, ainsi la santé sexuelle et reproductive sont inclus dans notre proposition de caisse-maladie publique.
Nous développerons ces différents axes, ainsi que d’autres mesures prioritaires pour nous telles que des voies d’accès sûres vers la Suisse au niveau migratoire ainsi que la réduction des dépenses militaires, l’interdiction des exportations d’armes et la promotion d’une politique de paix lors de cafés politiques tout au long de la campagne. À noter déjà que le mercredi 13 septembreà 19h à la Salle du Cercle du Mail nous organiserons une soirée sur les assurances sociales, avec Jocelyne Haller, ancienne assistance sociale et Verena Keller, qui porte un projet de refonte du système, ainsi que notre candidat Guillaume Thion ; et le vendredi 13 octobre une grande soirée sur l’écologie avec Julia Steinberger, scientifique et une des autrices principales du dernier rapport du GIEC, Thibault Schneeberger, secrétaire d’actif trafic, une figure du monde syndical ainsi que notre candidat et militant écosocialiste Sébastien Bertrand.