Elections cantonales 2023

On n’a plus le temps, créons le changement !
À Genève comme ailleurs, le fossé ne cesse de grandir entre une grande partie de la population souffrant de l’insécurité et la précarité, et une minorité de nantis qui profitent des bénéfices records des grandes sociétés multinationales. 5% des résident·es les plus riches concentrent 22% des revenus et 1% de la population possède plus de la moitié de la fortune imposable.
Pendant qu’une minorité s’enrichit toujours plus, les classes populaires paient le prix fort de la pandémie, des inégalités économiques, du dérèglement et des catastrophes climatiques et des conflits armés. Elles doivent notamment faire face à une augmentation du coût de la vie, des difficultés d’accès aux soins, au logement, à l’emploi ou encore à la culture. Avant même la pandémie, plus d’un million de personnes vivait en dessous du seuil de pauvreté en Suisse, dont une majorité de femmes. Cette situation s’est aggravée depuis, comme en témoignent les milliers de personnes supplémentaires faisant la queue pour quelques denrées alimentaires.
Cette situation ne peut plus et ne doit pas durer. Continuer sur la voie actuelle, pour le seul profit d’une minorité, nous conduirait tout droit à la catastrophe, et ce dans un avenir proche. Il est indispensable d’imposer des changements radicaux, dans le sens de la justice sociale et de la justice climatique. Cette rupture passera par l’articulation des mouvements sociaux et des luttes des citoyen·nes qui défendent leurs droits, avec les batailles que nous mènerons au sein du parlement genevois.
Conscients de l’urgence, solidaritéS, le Parti du Travail et le DAL se sont rassemblés au sein de la coalition Ensemble à Gauche afin de mettre en œuvre les changement sociaux, écologiques et démocratiques nécessaires à la réalisation du bien commun.
Nous lutterons au Grand Conseil, dans la rue et avec les mouvements sociaux pour:
1. Introduire un taux d’imposition progressif sur les bénéfices des entreprises. Une mesure indispensable pour changer un système d’imposition injuste, mettre fin aux privilèges accordés aux grandes entreprises qui profitent des crises et soulager celles qui font des faibles bénéfices.
2. Financer la transition écologique, la protection sociale et les services publics, grâce aux 450 millions de francs de rentrées fiscales supplémentaires générés par notre initiative pour une « Taxation plus juste des super-profits ».
3. Mettre en place un Revenu cantonal d’existence pour lutter concrètement contre la précarité en harmonisant vers le haut les minimas sociaux.
4. Indexer les salaires et les rentes à l’inflation, dans le public comme dans le privé, pour permettre de faire face à la vie chère, et assurer un salaire minimum (largement voté par la population genevoise) pour lutter contre la précarisation qui touche de nombreux secteurs économiques (livraison, vente, hôtellerie-restauration, nettoyage, coiffure, etc.).
5. Veiller à ce que toute structure culturelle garantisse des contrats d’engagement des travailleur·euses selon les barèmes de rémunérations recommandés par les organisations professionnelles de chaque domaine artistique.
6. Introduire un Revenu de reconversion écologique pour encourager la transition professionnelle vers un secteur d’avenir tel que l’agriculture écologique, la rénovation des bâtiments, l’installation de panneaux solaires, la végétalisation de l’espace urbain, les transports publics, la santé, le travail social, etc. Ce revenu durant toute la formation et la réorientation professionnelle permettra de répondre au besoin urgent de main d’œuvre dans de nombreux secteurs essentiels.
7. Renforcer la démocratie participative dans les services publics: accroître la représentation du personnel et introduire la représentation des usager·ères dans les instances dirigeantes des institutions de droit public.
(Un projet de loi sera déposé dans ce sens avant avril 2023.)
8. Exproprier les bureaux vides pour les reconvertir en logements et empêcher la création de nouveaux bureaux dans le canton, tant que leur taux de vacance reste aussi élevé et la crise du logement aussi forte.
9. Des TPG gratuits, écologiques et de qualité, tels que cela est prévu par l’initiative portée par les jeunesses d’Ensemble à Gauche ! La gratuité doit être couplée à une augmentation des moyens financiers pour accompagner l’augmentation de la fréquentation, permettre le développement du réseau et assurer de bonnes conditions de travail pour le personnel.
(l’initiative a été déposée en juillet 2022)
10. Augmenter les subsides d’assurance-maladie afin qu’aucun·e assuré·e ne paye de primes supérieures à 10% de son revenu.
11. Protéger le droit à l’avortement en le plaçant dans la Constitution genevoise et défendre la gratuité de l’avortement et de la contraception.
Nos exigences pour une politique cantonale fondée sur la recherche de justice sociale et écologique
Partage du travail et des richesses pour une économie basée sur la justice sociale et la redéfinition collective de nos besoins
Face à l’insécurité et aux crises sociales provoquées par le capitalisme, face aux catastrophes écologiques accélérées par ce système, et face aux dérives autoritaires, l’État doit assumer un rôle central dans l’impulsion et la mise en œuvre d’alternatives économiques et sociales urgentes, en lien avec les syndicats et les mouvements sociaux. Ces politiques doivent améliorer les conditions de vie de l’ensemble de la population, protéger les intérêts des travailleur.euse.s, garantir l’égalité des droits sociaux et accélérer la transition écologique et sociale, notamment en ce qui concerne la production et la consommation des biens et services. L’égalité des droits sociaux ne peut être garantie sans l’accès à la formation de toutes et tous. Les étudiant·es précarisé·es doivent accéder facilement à des bourses d’études permettant de vivre dignement pendant la durée de leur formation. L’État doit entamer ces processus de changement profond en prenant des mesures réalisables à court et moyen terme.
Nos propositions :
- Favoriser la création d’entreprises publiques et d’emplois socialement et écologiquement utiles comme prévu par l’initiative « 1’000 emplois ».
- Indexer les salaires et les rentes à l’inflation, dans le public comme dans le privé, pour permettre de faire face à la vie chère, et assurer un salaire minimum pour lutter contre la précarisation qui touche de nombreux secteurs économiques (livraison, vente, hôtellerie-restauration, nettoyage, coiffure, etc.).
- Renforcer la protection des travailleur·euses contre le non-respect de la réglementation sur le travail et contre le renchérissement, la flexibilisation et la précarisation du travail, ainsi que les attaques contre le salaire minimum cantonal : par la réalisation de conditions de travail exemplaires dans la fonction publique et les secteurs subventionnés ; par l’application des mesures de protection du travail dans tous les contrats avec le secteur privé ; par une surveillance renforcée du marché du travail et la traque aux faillites frauduleuses.
- Faire reconnaître et rémunérer le travail de soins aux personnes et d’autres activités socialement utiles, mais non rémunérées.
- Réduire progressivement le temps de travail à 32 heures par semaine, sans impact sur le salaire.
- Mettre en place un Revenu de reconversion écologique qui permette à tout·e citoyen·ne de se lancer dans un secteur d’avenir, tel que l’agriculture, la rénovation des bâtiments ou l’installation de panneaux solaires.
- Former massivement des paysan·nes, mettre à disposition des terrains agricoles, proposer des aides publiques pour permettre une production agro-écologique locale et faciliter la création et le maintien de fermes à taille humaine.
- Améliorer l’accès aux bourses d’études et aux apprentissages.
- Réévaluer les métiers du care et tous les métiers dits « féminins ».
Face à l’urgence écologique : réinventons notre territoire, notre agriculture et notre mobilité !
Les catastrophes climatiques vont s’intensifier dans un futur très proche, et nous ne serons pas épargné·es. Les canicules récentes sont des signes avant-coureurs d’événements bien plus graves qui nous attendent si nous n’agissons pas très rapidement. Alors même qu’il est responsable de cette situation, le marché capitaliste ne compte pas sauver la planète. Au contraire, de grandes entreprises de l’énergie multiplient les nouveaux projets dans les énergies fossiles, de nombreuses banques continuent à les financer allègrement, des armées de lobbyistes se battent pour que rien ne change et des multinationales continuent d’inventer des produits dont nous n’avons pas besoin. Reprenons la maîtrise de nos investissements, de la définition et de la production des biens et services essentiels, et repensons notre mobilité, notre aménagement du territoire et notre alimentation ! Plaque tournante de la finance fossile et du négoce des matières premières, Genève a un rôle immense à jouer en matière de justice climatique. Les mesures proposées permettront de réinventer et de se réapproprier notre territoire, nos quartiers, nos villages, et même notre assiette !
Nos propositions :
- Rendre les TPG gratuits, renforcer la fréquence, accroître le réseau, et améliorer les conditions de travail du personnel.
- Développer et sécuriser les pistes cyclables, piétonniser une partie du centre-ville.
- Rénover et isoler massivement les bâtiments sans hausse de loyers, tel que formulé par l’initiative de l’Asloca, introduire une tarification progressive de l’énergie, installer des panneaux solaires sur les toits et végétaliser la ville, comme le veut l’initiative « Climat urbain ».
- Supprimer la publicité commerciale de l’espace public et favoriser l’expression artistique et citoyenne.
- Défendre des prix agricoles justes et rémunérateurs pour assurer des conditions de vie dignes aux producteur·trices et encourager les circuits courts, notamment en mettant à disposition des locaux pour développer des marchés participatifs.
- Promouvoir une alimentation saine, locale et végétarienne ou végétalienne, notamment dans les cantines, en concluant des garanties d’achat avec les petites fermes paysannes de la région.
- Agir pour mettre fin aux déplacements en jets privés et aux vols de courte distance et interdire les véhicules SUV en ville.
- Exiger le désinvestissement des énergies fossiles par la Banque Nationale Suisse dont le canton est actionnaire, et par les autres établissements et caisses de pension publiques, et agir pour rendre public le secteur de la finance fossile et du négoce des matières premières.
- Agir pour sortir des traités de libre-échange qui empêchent la mise en place de politiques écologiques et agricoles ambitieuses et justes.
Se loger dignement est un droit
La construction de nouveaux quartiers, la mauvaise densification des quartiers de villas, les surélévations des immeubles urbains sont des réalités que chacun·e peut constater. Elle s’est même accrue ces dernières années, avec un soutien quasi-unanime des partis politiques sur le thème de « s’il manque des logements, construisons-les ! ».
Pourtant cela ne résout pas la crise permanente du logement, et moins encore celle de logements abordables, que Genève connaît maintenant depuis plus d’un demi-siècle.
La création de logements telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui ne correspond pas aux besoins de la population : il faut renforcer la part de logements subventionnés et cesser avec les constructions qui ne sont accessibles que pour les plus riches comme les villas.
Il est donc plus qu’urgent de trouver de véritables réponses pour répondre véritablement au droit de tous·tes d’avoir un logement décent et abordable. Cela passe par le constat que la croissance de Genève atteint ses limites, par un usage contrôlé, cohérent, social et démocratique des zones pouvant être densifiées et par une véritable action pour mettre fin à la gentrification du canton.
Nos propositions :
- Suspendre la construction de bureaux tant que la problématique du manque de logements n’est pas résolue.
- Appliquer sans délai la loi prévoyant l’expropriation des bureaux vides afin de les reconvertir en logement dès la troisième année d’inutilisation.
- Encourager et développer les baux associatifs, les coopératives et autres constructeurs à but non lucratifs.
- Rendre l’exercice du droit de préemption obligatoire (priorité pour les collectivités publiques lors de certaines ventes de terrains) tant que le taux de logements d’utilité publique n’atteint pas le taux de 20% prévu par la loi. »
- S’opposer activement à la spéculation immobilière, lutter contre les appartements laissés vides (lits froids), contre les “marchands de sommeil” qui profitent des personnes en situation de précarité et renforcer les mécanismes de contrôle et des barèmes des loyers.
- Assurer l’équité territoriale en répartissant la construction de logements abordables à toutes les communes.
- Soutenir les associations d’habitant·es luttant contre les projets de densification démesurés et œuvrant pour l’amélioration de la qualité de vie de la population.
Santé, protection sociale et solidarité : garantir la justice sociale en donnant au service public les moyens de sa mission.
La précarité et la pauvreté s’accroissent dans le canton de Genève en parallèle de l’augmentation du coût de la vie. Les primes d’assurance maladie pèsent très lourd dans le budget des ménages et de nombreuses personnes prennent des franchises élevées qui ont pour effet de provoquer un non-recours aux soins de santé. Pourtant, de nombreuses études montrent que le non-recours aux soins de santé a des effets néfastes à moyen et long terme, tant pour la population que pour le système de santé. S’agissant des prestations sociales ayant pour fonction de soulager financièrement la population, l’accès est particulièrement complexe (guichets multiples, nombre important de documents à fournir, minima sociaux différents selon les populations, personnel débordé). Dans ce contexte, on assiste à une régulation des demandes, typique de la nouvelle gestion publique, qui génère une diminution significative du recours aux prestations sociales. D’une façon générale, de nombreux services et institutions de l’État fonctionnent tant bien que mal avec une sous-dotation chronique. Il est frappant de constater que la détérioration des conditions de travail et le manque d’effectifs sont particulièrement marqués dans des services et institutions dont la mission est de soutenir les populations en situation de vulnérabilité (sociale, financière, sanitaire, psychique).
Nos propositions :
- Augmenter les subsides d’assurance-maladie afin qu’aucun·e assuré·e ne paye de primes supérieures à 10% de son revenu et intégrer les soins dentaires et la santé mentale dans l’assurance de base.
- Simplifier l’accès aux prestations sociales pour l’ensemble de la population, y compris les personnes qui ont des difficultés avec les guichets virtuels – lutter contre l’exclusion numérique.
- Mettre en place un Revenu cantonal d’existence pour lutter concrètement contre la précarité en harmonisant vers le haut les minimas sociaux. Définir ainsi des moyens d’existence réglés sur le barème des prestations complémentaires cantonales AVS/AI afin d’assurer des conditions de vie dignes à l’ensemble des personnes qui le nécessitent. Pour des services publics forts et garants de justice sociale : augmenter les effectifs et améliorer les conditions de travail.
- Créer de nouveaux sites en surface d’hébergement d’urgence de jour et de nuit afin d’accueillir tous·tes les personnes sans-abri.
Améliorer le financement des services publics grâce à une fiscalité plus juste
L’enseignement, la santé, l’aide sociale, la sécurité et plus généralement les services et équipements publics sont indispensables à la vie en société, essentiels pour les petits et moyens revenus. Pour financer ces prestations, nous défendons une fiscalité qui tient compte de la capacité économique des contribuables et des entreprises : les personnes qui ont peu contribuent peu, et celles qui ont beaucoup contribuent davantage. Les impôts doivent donc être progressifs : ce principe est fondamental pour corriger un tant soit peu les inégalités croissantes dans notre société. Or, depuis plusieurs années, ce principe de solidarité est attaqué par les milieux possédants et les partis de droite. Tout d’abord, en accordant une place croissante aux impôts indirects comme la TVA qui taxe tout le monde de la même manière, ensuite parce que la droite a su imposer ces dernières années de nombreuses baisses d’impôts et qu’aujourd’hui chaque entreprise est taxée au même taux quelle que soit l’importance des bénéfices. Les super-profits liés aux diverses crises que nous connaissons actuellement sont ainsi épargnés. Cela nous ne le voulons plus.
Nos propositions:
- Réintroduire une taxation progressive sur le bénéfice des entreprises en allégeant l’imposition jusqu’à 100’000 francs et en relevant les taux jusqu’à 5 millions de francs et au-delà. C’est le contenu de notre initiative « Taxation plus juste des super-profits », laquelle concrétise un des points de l’initiative « Zéro pertes » acceptée en votation populaire mais pas appliquée en matière de progressivité de l’impôt.
- Taxer les dividendes des actionnaires possédant plus de 10% des actions d’une entreprise comme tous les autres détenteurs d’actions, c’est-à-dire à 100%
- Supprimer le bouclier fiscal qui ne concerne qu’une toute petite minorité de contribuables détenant de grosses fortunes et dont les revenus ne sont pas taxés à Genève.
- Défendre l’initiative « Pour une contribution temporaire des solidarité sur les grandes fortunes » qui prévoit une contribution supplémentaire sur les fortunes de plus de 3 millions de francs pendant dix ans, ainsi qu’une augmentation du seuil de la fortune imposable dans le but d’épargner les contribuables détenteurs de petites économies.
- Renforcer les mesures de lutte contre l’évasion et la fraude fiscale par l’engagement de personnel chargé du contrôle fiscal, lequel rapporte plusieurs millions de francs par an aux collectivités publiques.
- Maintenir la taxe professionnelle communale qui constitue en quelque sorte un impôt minimal: à Genève 62% des entreprises ne paient pas d’impôt sur le bénéfice. Cette taxe est essentielle car elle constitue une part importante du revenu des communes, notamment celui de la Ville de Genève.
Pour un féminisme inclusif et intersectionnel, et la fin de toutes les formes de discrimination !
Le féminisme est une partie intégrante et indispensable de la lutte des classes. Il est une condition essentielle pour développer et pérenniser une société véritablement égalitaire. L’abolition du patriarcat ne se fera qu’à travers des mouvements de lutte sociale. Aux discriminations basées sur le genre, s’ajoutent également des discriminations racistes et sur la classe sociale, l’orientation sexuelle, l’âge et le handicap qu’il s’agit d’abolir. Le sexisme et les discriminations peuvent aussi être combattus sur le plan institutionnel afin d’obtenir des améliorations concrètes des conditions de vie et de travail pour les femmes et les personnes discriminées.
Nos propositions :
- Mettre en œuvre un plan d’action cantonal contre les violences sexistes et sexuelles, incluant les violences racistes et LGBTIQA+-phobes, et comprenant, entre autre, un accueil inconditionnel d’urgence pour toutes les victimes, l’éloignement des auteurs, une campagne massive de prévention et une amélioration de la formation de tous les corps de métier en contact avec les victimes.
- Défendre la santé sexuelle et la justice reproductiveà travers l’élargissement du droit à l’avortement, la gratuité des moyens de contraception et des protections périodiques, ainsi que la promotion de la santé sexuelle inclusive tout au long de la vie pour l’ensemble de la population.
- Lutter contre les inégalités au travail en établissant un contrôle plus strict et des sanctions contre l’inégalité salariale, en assurant le recrutement paritaire à tous les échelons de la fonction publique, et en favorisant la conciliation entre travail/vie privée grâce à un congé parental long, une place en crèche ou autre solution d’accueil extra-familial garantie pour chaque enfant, et l’instauration de cantines scolaires dans les cycles d’orientation proposant une alimentation saine, locale et végétarienne ou végétalienne.
- Assurer l’accessibilité universelle pour les personnes à mobilité réduite, notamment en exigeant que les autorisations d’exploitation comprennent des accès facilités.
Élargir l’accès à la culture, les droits et les libertés démocratiques
Les droits sociaux et les libertés démocratiques constituent une conquête inestimable des luttes populaires pour limiter le pouvoir des classes possédantes, un appui indispensable pour construire une société plus juste et plus solidaire. Or, la démocratie en Suisse demeure limitée et est remise en cause par les classes possédantes, qui, dans les faits, conservent l’essentiel du pouvoir. Le droit de manifester – pourtant garanti par le droit international – fait l’objet d’entraves de plus en plus drastiques. Un grand nombre de travailleur·euses – la moitié de la population – se voient également toujours privé·e·s de droits politiques. Nous sommes résolus à défendre et élargir les droits et libertés démocratiques, à mettre en place des espaces de démocratie participative à tous les niveaux, et à réformer les institutions existantes dans ce sens.
La culture étant une forme d’expression de la démocratie, Ensemble à Gauche défend l’accès pour tous·tes à une culture non-marchande et non élitaire. Nous soutenons toutes les démarches et les projets de loi permettant de mettre en œuvre l’initiative « Pour une politique culturelle cohérente » acceptée à 83,18% des voix. Nous nous battons également pour améliorer les conditions de rémunération des artistes et acteur·ices culturel·les quel que soit leur statut.
Nos propositions :
- Abolir la loi antidémocratique sur les manifestations, faire respecter le droit de manifester, et faire cesser les persécutions judiciaires contre la contestation.
- Renforcer le droit de grève et de la protection des délégué·es syndicaux·ales.
- Régulariser les travailleur·euses sans statut légal.
- Accorder le droit de vote et d’éligibilité sur le plan cantonal des étranger.ère.s pour les personnes établies depuis plus de 8 ans en Suisse.
- Droit de vote et d’éligibilité dès 16 ans pour toutes les personnes établies dans[fn1] le canton.
- Mettre en place un accueil digne et respectueux de toutes les personnes demandant l’asile et refuser le Centre fédéral de renvoi du Grand-Saconnex.
- Renforcer la démocratie participative dans les services publics: accroître la représentation du personnel et introduire la représentation des usager·ères dans les instances dirigeantes des institutions de droit public.
- Soutenir toutes les institutions culturelles en consolidant leur rôle essentiel au sein de l’écosystème culturel et permettre l’accessibilité à tout public.
- Renforcer les lignes budgétaires accordées à la création dite ponctuelle hors institutions et non conventionnée.
- Veiller à ce que toute structure culturelle garantisse des contrats d’engagement des travailleur·euses selon les barèmes de rémunérations recommandés par les organisations professionnelles de chaque domaine artistique.
Les candidates et candidats présentées par le Parti du Travail

coprésident Parti Suisse du Travail-POP, doctorant en philosophie médiévale, Corsier

PDT comité directeur, syndicaliste, comité région SSP, comité Metro-Boulot-Kino, Bardonnex

PDT, informaticienne, transféministe, ex- conseillère municipale, Genève

PDT, travailleuse sociale, Jeunes POP,
Genève

PDT, architecte, ex-conseiller municipal, Genève

PDT, Aide éducatrice et poétesse, Comité de la MQSJ, Association API, Genève

PDT, rédacteur Voix Populaire, sous-titreur, formateur en droit, Jeunes POP, Genève/

PDT secrétaire, assistant bibliothécaire, Genève

PDT secrétaire, contrat de quartier LGB, santé GE, Vernier

PDT, ex-ludothécaire, ex-conseillère municipale, comité Voix populaire, Genève

PDT, Assoc. Suisse-Palestine, comité suisse soutien au peuple sahraoui, Genève

PDT, journaliste Voix populaire, Chêne-Bougeries/

PDT, secrétaire syndical, économiste, SSP, Jeunes POP, Genève

PDT, féministe, pro-LGBTQIA+, artiste peintre à Foyer Handicap, Vernier

PDT, facteur, ex- conseiller municipal Confignon, Confignon

PDT, réalisateur-technicien audiovisuel, Jeunes POP, Genève

PDT président, ex-Conseiller municipal, artisan, GSsA, CUP, prés. locataires ZI Charmilles, Genève
Appel de soutien à la coalition Ensemble à Gauche (solidaritéS, DAL, Parti du Travail)
Nous soutenons la liste de la coalition Ensemble à Gauche (solidaritéS -DAL -Parti du Travail) :
Persuadé.e.x.s que la lutte conjointe des mouvements sociaux et de la gauche combative en faveur de la justice sociale et environnementale est indispensable afin de parvenir à des changements en profondeur. Cette lutte doit être menée tant à l’échelle globale, qu’à l’échelle locale, avec les mouvements sociaux dans les domaines où elles/ils s’engagent, ainsi que dans les parlements ;
Conscient.e.x.s que les classes populaires d’ici et d’ailleurs payent le prix des crises actuelles, et ceci dans des domaines essentiels comme le niveau des salaires, l’accès à la santé, à l’éducation, au logement, à l’emploi, à la culture, aux droits démocratiques et sociaux ;
Convaincu.e.x.s que les trois composantes politiques réunies au sein de la coalition Ensemble à Gauche (solidaritéS, DAL, Parti du Travail) sont porteuses des forces indispensables pour la mise en œuvre d’une politique sociale et de transformation écologique en faveur du plus grand nombre et qu’elles appliquent en leur sein et dans les rapports avec les personnes extérieures les principes de respect, d’égalité, d’inclusion, de solidarité et de démocratie qu’elles préconisent pour la société ;
Nous appelons à voter pour la liste de la coalition Ensemble à Gauche (solidaritéS -DAL -Parti du Travail) aux élections cantonales du 2 avril 2023 afin de mettre en œuvre une politique sociale, écologiste, féministe, anticapitaliste et antiraciste.
Vous pouvez signer cet appel en suivant ce lien

Si vous souhaitez soutenir matériellement notre campagne, nous vous en serions reconnaissants!
IBAN:
CH07 0900 0000 1200 8747 5
La section cantonale genevoise du Parti Suisse du Travail
Rue du Vieux-Billard 25
1205 Genève