Le Parti du Travail se devait de rectifier des fausses informations, une tromperie flagrante figurant sur le bulletin de vote pour la liste n°11 « Ensemble à Gauche – Liste d’union populaire ». En effet, le nom de Salika Wenger est accompagné de la mention « membre du Parti du Travail », et dans le descriptif de Jean Spielmann figure la mention « PdT ».
Or, c’est totalement faux. Ces deux personnes précitées ne sont en aucun cas membres de notre Parti, puisqu’elles en ont été exclues par l’Assemblée générale du 19 décembre 2022, conformément à la procédure prévue par nos statuts, pour s’être mises sur une liste électorale rivale. Ce qui était la moindre des choses. D’autres partis confrontés à des cas similaires dans le cadre de ces élections cantonales ont agi de la même façon. Ces deux personnes disposaient, conformément aux statuts, d’un délai d’un mois pour faire recours contre la décision d’exclusion, qui leur a été dûment notifiée. Aucune des deux n’a fait usage de ce droit. A partir de là, l’exclusion devient définitive.
Ce type de procédé mensonger est typique des méthodes des individus à l’origine de la LUP, qui ont dû trouver utile de recourir à cette tromperie éhontée pour tenter de faire croire aux électrices et électeurs que leur liste, qui ne représente qu’eux-mêmes, est une véritable liste d’union, comme la liste Ensemble à Gauche – solidaritéS, DAL, Parti du Travail.
Une telle tromperie est de nature à induire en erreur les électrices et électeurs. Elle nuit au processus démocratique. Aussi, le Parti du Travail s’insurge contre la pratique du Service des votations et élections, qui a laissé passer de telles fausses informations sur le matériel de vote, alors que nous leurs avions immédiatement transmis tous les documents pertinents au sujet de ladite Assemblée générale, et sur le statut des deux personnes concernées. Il est déjà hautement problématique que le Service des votations ait accepté l’usurpation du nom « Ensemble à Gauche » par la LUP, dans le seul but d’induire en erreur les électrices et électeurs, de semer la confusion entre notre coalition et leur liste. Mais le statut de membre d’un parti politique ne souffre d’aucune zone grise. Il prend fin à l’exclusion. Laisser passer un tel mensonge est inacceptable !
Pour le Parti du Travail
Tobia Schnebli
Président de la section genevoise du PST-POP
Alexander Eniline
Coprésident du PST-POP